3 Leçons de Ma Femme, Elina
Quand j’ai commencé ce blog, j’ai dit que j’essayerais de ne pas être un donneur de leçons mais plutôt celui qui les reçois. Je pense que la manière dont je perçois les choses à l’heure actuelle est la preuve que tout le monde a quelque chose à m’apprendre. Donc j’aimerais vous partager quelques petites choses de la part de personnes que je connais ou que j’admire. C’est le cas avec ma femme Elina Svitolina, qui remplit les deux cases. 😉
1. L’importance de prendre position
C’est tentant de ne pas prendre parti et de rester neutre et de n’offenser personne. Dans certains cas, c’est la décision la plus sage à prendre. Mais parfois, quand cela compte beaucoup pour soi, prendre position est la chose la plus puissante que vous puissiez faire pour vous-même. Rester ferme sur vos décisions vous expose définitivement à la critique mais au final, cela donne un sentiment d’intégrité et d’alignement avec soi-même. C’est une leçon de courage que j’admire beaucoup.
2. Séparer vos combats de vous-même
De la maternité à nos comebacks respectifs, tout en gérant sa vie publique, tout en ayant sa connexion personnelle face à la situation en Ukraine, Elina a su me montrer l’art de compartimenter sans sur-identifier. Son habileté à garder la tête froide dans ce chaos est incroyable. D’un côté j’essaie d’appliquer ça à ma propre vie : si quelqu’un critique mon jeu, ou écrit des propos haineux sur les réseaux sociaux, ça me passe au-dessus. Je me dis : “It’s not about me.” C’est si simple, mais ça désamorce.
3. La responsabilité peut être aussi gratifiante que le risque.
Surtout pendant ma période de récupération et la première année avec notre fille, Elina m’a montré que « ralentir » ne veut pas dire « manquer ». J’ai appris que lorsqu’on fait une tâche avec assez d’attention, même les choses les plus ennuyantes, les tâches quotidiennes par exemple, deviennent gratifiantes. En tant que joueur, mari et père, j’en viens à la conclusion qu’être responsable n’est pas juste important mais aussi plutôt cool 😃
Love you, Elina.
Until next time,
Gaël