Une journée-type

À quoi ressemble la journée-type d’un sportif qui prépare son retour ? Difficile de parler pour les autres, mais voilà à peu près la mienne. 

8h30 : je me lève tranquillement (pas de morning routine à 5h du mat’). J’ai la chance de ne pas avoir à me lever trop tôt, donc j’en profite. 

Le seul rituel matinal auquel je suis 100% fidèle, c’est passer du temps avec ma fille. Mes journées sont méga chargées, alors j’essaie de voler le plus de temps possible à ses côtés.

9h : Petit-déj’. Je fais évidemment attention à ce que je mange, mais pour ceux qui m’ont demandé le détail de mon régime ou mes secrets diététiques, désolé, je n’en ai aucun. Je mange à peu près ce que je veux, sans rien m’interdire. 🙂

10h : Première session d’entraînement. 

C’est parti pour deux heures : échauffement, vélo, exercices de mobilité et flexibilité, et renforcement musculaire.

12h : La pause dej’ est encore loin… J’embraye direct sur deux heures de tennis. Si vous voulez voir comment ça se passe, vous pouvez aller checker mes derniers vlogs 😉.

14h : Après quatre heures d’entraînement cumulées, une petite faim se fait sentir ! Encore une fois, je ne me soucie pas outre mesure de ce que je mange. Ma seule consigne = ne pas abuser… : j’ai encore deux heures de sport qui m’attendent en fin de journée.

15h-16h : Là, j’ai un petit créneau devant moi pour faire autre chose. Ça peut être travailler quelques tours de magie ou faire un zoom avec un contact LinkedIn. J’essaie de dire “oui” aussi souvent que possible pour ce genre de sollicitations (parce que je suis curieux et que j’adore découvrir et apprendre).

Évidemment, si Skaï est réveillée, je lâche tout pour aller jouer un peu avec elle. Mais les « Power Nap » : non merci ! Je suis hyperactif et ça me va très bien. 

16h : C’est l’heure du cardio, suivie d’une heure d’étirement avant de rejoindre Natho.

18h : Natho, alias Nathanaël, c’est mon physio. Il pratique aussi la médecine chinoise, c’est un mec au top. Il m’a accompagné pendant toute ma convalescence, je lui dois vraiment une partie de ma guérison. 

19h : Le reste de la soirée est presque toujours full (je suis hyperactif, je vous ai dit). 

Je dîne et je passe du temps avec Elina et notre fille. 

Après ça, je plonge dans mes projets parallèles – réunion vidéo avec mon équipe créative, call avec mes conseillers de rédaction pour mon blog, et hop, nouveaux tours de magie. (Merci à ma femme, Elina, d’accepter de regarder 150 fois le même tour. C’est une queen.)

Minuit : Je me couche. Enfin. Et vous vous en doutez : je m’endors direct.

Je crois que j’ai trouvé un bon équilibre entre le planning que je m’impose et mon temps libre. 

Ma ligne de conduite, concrètement, c’est : « 6h de sport, et après je fais ce que je veux. » 

Et vous, ça donne quoi vos journées ?

Until next time,

Gaël.

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Monfils – Federer: un de mes meilleurs matchs

Plus ma reprise approche, plus je suis impatient – surtout quand je repense aux meilleurs moments de ma carrière. Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un de mes matchs les plus fous : la demi-finale du Rolex Master Paris-Bercy, en 2010.

Contre… FEDERER. 

Roger. Federer. Une des légendes. Un des 3 GOAT. Le gars qui a fait grandir le tennis. Un homme que j’ai la chance de compter parmi mes amis. Et un joueur avec lequel je suis tellement fier d’avoir partagé le terrain.

Avant ce match, on avait déjà joué l’un contre l’autre – cinq fois. (et j’avais perdu… cinq fois !) Mais ce match de 2010 avait une saveur particulière. C’était le soir, c’était la demi-finale, ce qui veut dire prime time. Et on était à Paris, chez moi, dans un stade plein à craquer. Avec ma famille et mes amis aux premiers rangs.

Ça va paraître bizarre, mais je me souviens très bien du sentiment de calme que j’ai ressenti en arrivant sur le court : j’avais bien performé toute la semaine, j’étais chaud. Même si j’étais clairement pas favori. 

Tout le monde me demandait : “Ça va ? Pas trop stressé à l’idée d’affronter Federer ?” (sous-entendu : “… surtout après avoir perdu 5 fois contre lui ?”) Mais il faut mettre ça de côté, ça fait partie intégrante de l’entraînement : ne pas écouter les commentaires. 

Donc. Le match démarre, et j’ai de la réussite au premier set. Je l’emporte au tie-break. Roger réplique et gagne le deuxième set au tie-break aussi. On y est : troisième set. 

Roger est chaud. Je dois sauver cinq balles de match, contre le GOAT. Dos au mur. 

J’en sauve une, deux, trois, etc., et je force un tie-break pour la dernière manche. 

Tension maximale dans le stade. On arrive à 6-4 dans le tie-break du troisième set. (Je regarde le match en écrivant, et même si je sais comment ça finit, je suis toujours en panique pour mon moi de 2010. 😂)

Là, le temps s’arrête, littéralement. 

Je comprends que si je gagne CE point, je gagne le match. 

Mes potes dans les gradins pètent les plombs, je les entends hurler : “Plus qu’un point, mec !!  Plus qu’un point !!!!”

C’est mon tour. J’inspire profondément. Balle de match, pour moi. 

Je sers, de TOUTES MES FORCES : ça passe. 

Une victoire, c’est toujours dingue, mais là je suis carrément euphorique. 

D’abord, parce que c’était un match hyper-intense : on était au coude à coude du début à la fin, chacun jouant de son mieux. Ensuite, parce que ça se passait chez moi, à Paris. Et enfin, parce que… je vous ai dit que j’étais FAN de Roger Federer ?

Alors bien sûr, dans le sport professionnel, l’euphorie ne dure pas longtemps. 

En 24 heures à peine, vous êtes déjà reparti pour préparer le prochain match, le prochain tournoi, la prochaine saison. 

Mais même si le kiff ne dure qu’un instant : il vaut tous les sacrifices du monde, toute la sueur, toutes les blessures. On se sent tellement vivant !

Bref : j’ai hâte de reprendre. 

Et vous, qu’est-ce qui vous fait vous sentir en vie ? 

Until next time,

Gaël.

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Au revoir 2022. Hello 2023 !

Après chaque match (gagné ou perdu), je prends toujours un moment pour savoir ce que je peux en retirer. Je me suis dit que je profiterais du temps entre Noël et Nouvel An pour faire la même chose, mais concernant l’année qui vient de s’écouler. 

Et aussi réfléchir à ce qui me motive pour 2023. Go ? 

3 choses que j’ai apprises cette année :

Accepter la “malchance”

Je mets des guillemets parce que cette “malchance” peut devenir une vraie bénédiction. 

Exemple : ma blessure. 

2022 a super bien commencé pour moi, en termes de performance, et là : première blessure. Puis je me suis remis sur pied, j’ai repris à fond et … deuxième blessure instant’. 

Je me suis d’abord dit « quelle énorme poisse » (pour rester poli). Et puis Elina, ma femme, a appris qu’elle était enceinte de notre premier enfant. Grâce à cette blessure, j’ai pu être là pendant la grossesse, et prendre vraiment le temps d’être avec Skaï, notre fille. En plus de ça, j’avais pour la première fois du temps pour bosser sur des nouveaux projets, commencer un vlog, parler avec vous sur Linkedin, imaginer un podcast avec des gens qui m’inspirent : des projets qui déboucheront peut-être sur une autre vie, plus tard. Bref, ma poisse = une bénédiction. 

Ne pas attendre la motivation. 

En tant qu’athlète, il arrive que tu perdes. 

Et on me demande souvent comment je rebondis après un échec ou une déception ; comment je trouve la motivation pour revenir dans le game. Cette année en particulier, après un arrêt forcé, à ce jour, je vous donne ma recette secrète : je GALÈRE. Bien sûr, y a des jours où je suis à fond, ultra-motivé. Mais parfois, pas du tout. Donc je me lève et je fais quelque chose – n’importe quoi. Je prends un manteau, je mets mes chaussures et je vais faire un tour. Comme on dit, l’appétit vient en mangeant. C’est pareil avec la motivation : ça sert à rien de l’attendre. Parfois, c’est elle qui attend que tu t’y mettes. 

Bosser pour ceux que j’aime. 

Les gens qu’on aime sont essentiels pour traverser les moments difficiles (et je l’ai encore plus réalisé cette année avec l’arrivée de ma fille), mais aussi pour se pousser à aller plus loin. Bien sûr que je veux revenir dans la compétition par amour du tennis, et parce que j’ai la dalle.😁 Avec la naissance de Skaï, je me sens d’autant plus boosté. Je veux revenir au meilleur niveau parce que (y’a un monde où) je veux qu’elle soit fière de moi, que ça l’inspire et lui donne de l’énergie pour sa vie future. 

Et maintenant : ce que j’attends de 2023…

Évidemment, numéro 1 : recommencer à jouer. On se retrouve en février pour mes premiers matchs indoor en Europe. 😉

Numéro 2 (le dites pas à mes sponsors, mais c’est le numéro 1, en vrai) : vivre ma première année (complète) en tant que papa. Je sais que j’arrête pas de parler de ma fille, mais j’y peux rien, c’est elle qui refuse de quitter ma tête, même une seconde. J’ai tellement hâte de la voir pour la première fois dans le public pendant un match … encore une raison de revenir à fond.

Numéro 3 : continuer à explorer des side projects. C’est pas facile de trouver du temps à y consacrer entre ma famille et le tennis, mais je veux continuer à bosser sur mes vlogs, mes posts ici, et tout le reste. Ceci dit, ce sera aussi l’occasion de vous emmener dans les coulisses du tennis pro, et ça, je pense que ça va être intéressant (peut-être encore plus que de vous parler de ma fille et de ma collection de comics ? Hahaha.)

Et vous, vous avez appris quoi cette année ?

Until next time,

Gaël.

Les news de Gaël

Let the dreamers dream

Ouais, je sais… un athlète qui vous dit de “dream big” ça fait un peu cliché. 😉

Mais ce qui m’intéresse c’est ce que ça veut dire, au fond, d’avoir un rêve, et aussi la façon dont on traite ceux qui “dream big” dans différentes cultures. Alors juste avant les vacances (une des périodes où on s’autorise un peu à rêver, justement), je voulais vous en parler et surtout avoir votre avis sur le sujet. 

Je sais pas pour vous, mais j’ai souvent eu l’impression qu’on n’avait pas vraiment le droit d’avoir un rêve. Avoir des objectifs, c’est ok. Mais un rêve ? Pas sûr. 

Pour moi, la différence entre “avoir un rêve” et “avoir des objectifs” est subtile, mais elle existe. D’ailleurs, la meilleure façon de savoir si on parle de l’un ou l’autre, c’est Tony Parker qui me l’a apprise : un jour, il m’a dit “Si les gens ne se foutent pas de ta gueule quand tu leur racontes ton rêve, c’est qu’il n’est pas assez ambitieux”. Et pas de doute, ce mec sait rêver pour de vrai. 

Les objectifs, ça demande beaucoup de boulot, mais en bossant, bossant, bossant, ils sont généralement réalistes et atteignables.

Les rêves, à l’inverse, sont irréalistes et inaccessibles. Jusqu’au moment où quelqu’un est assez fou pour les atteindre. 😎

Je pense qu’en France on a tendance à s’empêcher d’être “irréalistes”. Et je comprends tout à fait ! A priori, la probabilité d’atteindre son rêve le plus fou est relativement proche de zéro – alors pourquoi s’encombrer avec ça ? Pas d’espoir fou = pas de déception folle plus tard. 

C’est pour ça que quand un gamin nous dit “Je veux aller sur la Lune” (quoique, ça a l’air de se décoincer de ce côté-là, en ce moment) ou “Je veux être le meilleur buteur de la Coupe du Monde” (force à toi, Kylian), on a tendance à lui répondre que ça va être très difficile, qu’il ne faut pas trop rêver, qu’il vaut mieux se choisir un rêve plus petit, parce que celui-ci … bla bla bla… bref, t’avais pas un devoir de maths à faire pour demain ? 😉

Ce sont peut-être nos propres peurs qui parlent, ou nos déceptions, en tout cas on a ce besoin de ramener les rêveurs sur terre en les prévenant que ça va être compliqué, voire impossible (et qu’il vaut mieux réviser son théorème de Thalès). 😅😁 

Et si on laissait les rêveurs tranquilles ? Peut-être que leur rêve ne se concrétisera jamais, c’est vrai. Et alors ? Je crois que laisser cette possibilité aux gens, à nos enfants, à nos amis, ça envoie un message important : Il vaut mieux y croire et se ramasser que de renoncer à tout par avance. “Better have remorse than regrets”, comme on dit. 

Donner de la force à quelqu’un qui poursuit un rêve, c’est pas lui donner de faux espoirs ; c’est lui donner (je crois) le courage de choisir une vie qu’il ou elle aime vraiment. 

J’ai eu la chance immense que mes parents (surtout mon père) me poussent à aller vers mon rêve. Et au-delà de ça, deux choses m’ont vraiment aidé : 

1) Choisir les gens qui m’entourent avec beaucoup de soin. 

2) Accepter que tout ne se passe pas toujours comme prévu. Essayer, se vautrer, être déçu, se relever, et surtout ne jamais baisser les bras : ça vous ouvre des portes toute votre vie. 

Et si jamais vous avez du mal à savoir quel est votre rêve (au fond) – et pas votre objectif -, sachez que la réponse se trouve souvent dans votre enfance. Vous rêviez de partir à la chasse aux dragons ou alors vous construisiez des châteaux forts avec votre couette ? 

Ça dit probablement beaucoup de vous, de ce qui vous anime, de ce qui vous fait vibrer. 

Allez, à vous : c’est quoi votre rêve ? 

Until next time,

Gaël.

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Le sponsoring : ce qui marche vraiment

Le sponsoring, c’est un peu comme une rencontre amoureuse : plus tu dois te convaincre que ça va marcher, moins ça marche, a priori. C’est pour ça que j’aime autant travailler avec Artengo | Decathlon, qui me sponsorise depuis cette année. Sans parler de tout ce que j’aime dans cette marque, avec eux c’est facile, sincère et naturel – exactement comme une belle rencontre. (J’imagine que ça se voit dans cette vidéo où je leur rends visite pour la première fois ; on sent les bonnes vibes.) 

Après, il ne faut pas être naïf : avoir des sponsors, c’est capital pour les athlètes, et ce n’est pas toujours facile (ni malin) de dire non à tout le monde en attendant LE sponsor parfait. Jusqu’ici, je crois que j’ai réussi à travailler avec des marques que j’aime vraiment et que je trouve intéressantes. Même si, bien sûr, le chèque aide parfois un peu à booster l’enthousiasme (c’est humain, non ?! 😉).

Pour bien travailler avec un sponsor, au-delà du produit lui-même, je vois trois choses qui permettent de faire la différence : 

  • Communiquer : the more, the better. 
  • S’engager personnellement : les meilleures histoires sont celles où les athlètes prennent vraiment du temps pour participer au processus créatif, passer du temps avec les équipes – c’est là que ça fonctionne vraiment. 
  • Y croire. Entre sponsor et sponsorisé, il faut une vraie confiance, authentique. (cf la vidéo dont je vous parlais un peu plus haut. 😉)

Avec Artengo | Decathlon, depuis quelques mois, on a coché ces trois cases. 

Parfois on se sent juste comme un visage sur une bannière ou un vulgaire faire-valoir.

Avec Artengo et Decathlon, on a réussi à être vraiment partenaires : ils ont pris des risques, ils m’ont fait confiance, ils m’ont impliqué dans la création de ma raquette et de ma ligne de vêtements, et – surtout – ils m’ont soutenu pendant toute cette période où j’étais blessé.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais pour moi, c’est tellement plus satisfaisant d’apporter à une entreprise des idées, mon expertise du sport, une vraie valeur ajoutée, plutôt que de se sentir choisi simplement parce qu’on a beaucoup de followers. 

En un mot : Artengo | Decathlon, MERCI ! (Et si vous voulez voir le résultat de notre travail, c’est par ici.)

Until next time,

Gaël. 

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Mes 4 passions secrètes (pas si secrètes)

À peine arrivé et déjà je déballe tout : voici les quatre hobbies qui font la guerre à mon temps et à mon portefeuille. 

Les comics

Ça a commencé tout petit avec les grands classiques, du genre DC Comics, Batman, et Superman. Puis Marvel, Captain America, Iron Man, Avengers, Doctor Strange, etc. 

Mon préféré de tous les temps, c’est probablement le nº52 des 4 Fantastiques : il date de 1966 et Black Panther y apparaît pour la première fois. Ce qui me fascine, c’est pas seulement l’univers super-héro, c’est aussi toutes les couvertures ! Franchement, une illustration de Jack Kirby, ça vaut tous les Picasso du monde (pour moi 😂).

J’ai hâte de transmettre cette passion à ma fille et lui lire ces histoires avant de dormir. 

Mais bon, ça supposerait que je retire le plastique qui protège mes comics… On va peut-être attendre un peu.

L’horlogerie

Je suis dingue de montres depuis que j’ai 18 ans. Pas que pour le style, hein. Enfin, disons que le côté esthétique est presque optionnel. Ce qui m’épate avant tout, c’est le niveau de savoir-faire et de précision qu’il faut pour créer une montre. Et puis, capturer le temps dans une sorte d’œuvre d’art qui se porte au poignet, je trouve ça poétique.

J’ai lu un paquet de trucs sur l’horlogerie à travers les siècles et j’ai aussi pu visiter pas mal de manufactures (j’ai la chance de vivre en Suisse). Alors, quand on m’a invité à être juré du Grand Prix d’Horlogerie à Genève, j’étais vraiment honoré 🙏🏾.

La magie

Je prends des cours depuis des années, et j’ai toujours un jeu de cartes Bicycle sur moi (je vous ferai peut-être 2-3 tricks dans un prochain vlog). Ce qui me plaît, je crois, c’est de surprendre les gens, et de laisser mon côté rêveur/entertainer s’exprimer.

Et puis, c’est quand même à la magie que je dois mon couple. Je m’explique : le soir de notre premier date, j’ai fait un trick à Elina pendant le dîner (je suis quasi sûr que c’est pile à ce moment-là qu’elle est tombée amoureuse…😏☺️)

Il en faut beaucoup pour m’impressionner, mais si je rencontrais Shin Lim ou Criss Angel… je crois que je serais un gros fanboy. Vous me faites signe si vous les connaissez ?

L’entrepreneuriat

Les nouvelles technologies, les machines de demain, l’innovation dans tous les sens du terme : je peux passer des heures à me renseigner sur ces sujets. J’adore aussi échanger avec les porteurs de projets. C’est en ça que LinkedIn me plaît : ça me permet de découvrir plein de nouvelles idées entrepreneuriales, et ça m’inspire pour ma vie professionnelle post-sportive. Pour le moment, je n’ai pas encore de projet défini, juste l’envie d’apprendre pour définir ce qui m’anime le plus.

Si vous avez des questions, des conseils, si vous partagez une de ces passions avec moi (ou si vous avez le numéro de Shin ou Criss) : laissez-moi un commentaire juste en dessous.

Sinon, on se retrouve bientôt,

Gaël.

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“Alors Gaël, comment ça va ?”



C’est la question la plus banale du monde. 

Tellement banale que je prends jamais le temps d’y répondre vraiment

Seulement là, avec ce que j’ai vécu ces derniers mois, ça va être compliqué de me contenter d’un bon vieux “ouais, ça va, et toi ?”

Me voici donc prêt à répondre sincèrement à cette question (pour la première fois). En gros, je viens vous dire comment ça va, en détaillant un peu. 

Voilà ce qui vous attend : je vais vous parler de mes actus, de mes joies, de mes galères, et de mes passions en dehors du tennis. 

Mais le but, c’est aussi d’échanger, de répondre à vos questions, d’apprendre et de découvrir. Il me semble que c’est le bon endroit pour ça.

(PS : je parle français un jour sur deux, anglais le reste du temps, donc il est pas impossible que je mélange les deux : à tout moment, ça peut partir en franglais, comme JCVD 🙂!)

Bien sûr, j’ai appris un tas de choses tout au long de ma carrière et j’aimerais vous partager mes expériences, mais je déteste les donneurs de leçons (j’en ai beaucoup trop croisés). Donc aucun risque de me voir poster des trucs du type “10 conseils pour renforcer sa résilience”. Promis.

Si vous êtes là, c’est que vous me connaissez sûrement en tant que tennisman : je vous passe l’intro. Pour les autres, Wikipedia sera votre meilleur ami 🙂. Passons aux (autres) vrais sujets. 

Certains d’entre vous le savent déjà, je suis arrêté depuis un moment : déchirement du fascia plantaire à Montréal, en plein match (en gros, je me suis explosé le pied en direct devant 10 000 personnes en night session. Pour les curieux, vous pouvez trouver la vidéo sur Internet). 

J’ai aussi ce qu’on appelle une sorte d’excroissance osseuse qui a le nom d’une arme fatale du Moyen-Âge : une épine calcanéenne. 

La belle vie, quoi… En vrai, ça a été horriblement frustrant, parce qu’au début de l’année, j’étais au meilleur niveau, classé 20ème mondial. Heureusement, j’ai autour de moi des physios incroyables qui m’aident à me remettre en selle pour l’année prochaine (je pense à prendre mon classement protégé : les connaisseurs comprendront 🙂). 

Et pourtant, tout ça a été un (grand) mal pour un (grand) bien – get ready pour la grande nouvelle … 

Je suis papa ! Avec ma femme Elina, on a accueilli notre premier enfant, Skaï, il y a un mois et demi (le plus beau bébé du monde). 

Et “grâce” à ma blessure, j’ai pu passer beaucoup plus de temps avec elles que si j’avais été en pleine saison, à voyager, m’entraîner et faire des compétitions. J’ai pu rester avec Elina pendant toute sa grossesse, être là le jour de l’accouchement, et depuis la naissance, j’ai la chance d’être tous les jours avec Skaï (qui se trouve être le plus beau bébé du monde, je vous l’ai dit ?). 

On m’a demandé ce que ça me faisait d’être devenu père : impossible à raconter. C’est un amour indescriptible, au-delà des mots. La moindre interaction avec Skaï me rend fou de joie. Parfois, j’ai limite envie de la réveiller juste pour jouer avec elle… (évidemment, je la laisse tranquille, vous en faites pas). 

Mais j’ai enfin compris ce que les gens entendaient par “Tu verras quand ça t’arrivera” : maintenant je dis la même chose, c’est une secte ! 

Ma fille, c’est déjà toute ma vie ; et en un sens, j’ai eu de la “chance” que ma blessure tombe à ce moment-là. Et même si je suis extrêmement impatient de retrouver le tennis et la compétition, une partie de moi se sent déjà coupable d’avoir à s’éloigner d’Elina et de notre fille. 

En tout cas, ce sera un vrai challenge d’apprendre à jongler entre parentalité et carrière sportive, je vous raconterai. 

D’ailleurs, avis aux parents qui lisent (notamment les parents athlètes), si vous avez des tips, je prends ! 

Et comme si un bébé ne suffisait pas, j’ai aussi travaillé sur d’autres projets à côté du tennis, notamment le lancement de mon site, un blog, mes premiers vlogs sur YouTube, un podcast avec des gens qui m’inspirent (stay tuned), et puis mes premiers pas sur Linkedin, – en attendant ceux de Skaï. 

Je vous partagerai tout ça en temps voulu. 

Voilà, c’est à vous. N’hésitez pas à me laisser un commentaire si une idée, une question, ou un sujet vous passent par la tête. 

Sinon, merci d’être là, et de m’avoir lu.

À bientôt. 

Gaël

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