Haters gonna hate

J’ai de la chance : je reçois beaucoup de soutien de mes fans et de ma communauté. Mais franchement, j’ai aussi pas mal de haters. 😂

Ça fait partie du taf, je sais. Encore plus aujourd’hui, avec les réseaux sociaux.

Dans mes DMs Insta, y’a plein d’insultes improbables, d’experts autoproclamés (qui m’expliquent à quel point mon jeu est nul) et aussi, hélas, un tas de messages racistes.

La plupart du temps, je ne regarde pas du tout mes DMs, sauf quand mon community manager me balance les commentaires les plus salés en screenshots (c’est moi qui lui ai demandé !). Il y a quelques mois, par exemple, un type disait que c’est en me regardant jouer qu’il était devenu raciste. Ouais, on est à ce niveau. Mais c’est quasi rien à côté de ce que ma femme Elina peut recevoir. C’est juste aberrant…

Evidemment, je fais la différence entre les “haters” et “ceux qui critiquent”. “Ceux qui critiquent”, ils m’intéressent. Leurs remarques sont souvent constructives, fondées et sans attaque perso. Elles peuvent aider à s’améliorer. 

Mais les haters, c’est juste de la violence gratos – et malheureusement, ils sont beaucoup plus nombreux que les autres.

Alors… vous voulez savoir comment je les gère ?

Bah… ça dépend ! En général, j’essaie de les ignorer et c’est assez facile : mes parents m’ont appris que l’avis des gens qui ne te connaissent pas n’a aucun intérêt. Je pense aussi qu’être noir dans le milieu où j’ai grandi, c’est être habitué à se sentir un peu mis à l’écart. Ou observé. Donc on apprend naturellement à faire abstraction du regard des autres.

Parfois, j’aime bien répondre à mes haters en mode calme et franc. Par exemple, si quelqu’un m’écrit : “Haha, quel gros looser !”, je réponds : “Ouais, l’autre joueur a été plus fort que moi.” Et vous savez quoi ? Je crois que ça les déstabilise tellement, que parfois j’ai des réponses du genre : “Ouais mec, c’est vrai… bonne chance pour la prochaine fois.” Et c’est tellement plus satisfaisant qu’un clash.

Au final, je préfère voir la chose de façon positive : quelqu’un qui perd son temps à me détester, et qui choisit d’en perdre encore en me le faisant savoir, c’est que je dois vraiment le fasciner ! 😂

Quoi qu’il arrive, haters gonna hate, comme on dit. 

C’est comme ça.

La meilleure réponse, c’est d’être soi-même et d’être heureux.

Until next time,

Gaël.

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